Quel avenir pour la vente de produits locaux sur internet ?

 

vente de produits locaux sur internet

Que ce soit par choix ou par contrainte, la crise sanitaire a permis l’apparition de nouveaux comportements chez les consommateurs français. Les diverses pénuries de farine dans les supermarchés, les files d’attente interminables ou encore l’intérêt pour la production locale ont modifié la routine de consommation en France. Ils sont désormais nombreux à se tourner vers la vente en ligne pour commander des produits locaux.

Doper la vente des produits locaux en ligne

La crise de la Covid-19 a contribué à l’émergence du e-commerce alimentaire. Les producteurs locaux notamment ont déployé des moyens inédits pour satisfaire les demandes des consommateurs. Ils proposent la commande de produits locaux sur des boutiques en ligne ou des plateformes. Ce travail de digitalisation de l’offre locale est également possible grâce au concours d’agences de communication agroalimentaire telles que MANGER FRANÇAIS®  La livraison est possible pour les produits frais. Mais les producteurs s’organisent aussi en proposant des tournées de distribution dans leur région. Les commandes se font au préalable en ligne et une à deux fois par semaine, les producteurs locaux distribuent légumes, viandes, fromages, vins et charcuterie. L’initiative est appréciée par les consommateurs qui s’intéressent de plus en plus aux aliments qui atterrissent dans leurs assiettes. Malgré l’achat de produits locaux à distance sur internet, il existe une réelle proximité entre les différents acteurs. Cette rencontre crée un lien de confiance et apporte de la traçabilité dans le circuit de consommation. Elle permet aussi aux producteurs de fidéliser leurs clients. Pour ceux qui le souhaitent, les commandes de produits locaux passées en ligne peuvent être récupérées en Drive-fermier. C’est une nouvelle occasion de découvrir les fermes et élevages de France tout en partageant avec les agriculteurs et éleveurs.

Accélérer le développement du circuit-court

Cette méthode de distribution répond à une tendance générale visant à favoriser une alimentation plus saine qui respecte l’environnement. Mais les français sont nombreux à se demander : Où trouver des produits locaux près de chez moi ? Grâce aux plateformes de producteurs en ligne, il n’est plus nécessaire de se déplacer pour accéder à un catalogue complet de produits. Le choix se fait depuis l’ordinateur, la tablette ou le téléphone, directement sur la boutique d’un producteur. Dans certains cas, un chat ou un système de messagerie permet une communication directe avec le producteur. Avec l’essor des boutiques en ligne, il est maintenant facile d’acheter des produits locaux de toutes les régions de l’Hexagone. Les plateformes en ligne mettent à disposition des cartes et des outils de recherche pour faciliter les commandes par zone. En paramétrant la recherche, on trouve aisément des produits locaux des Cévennes ou un producteur régional des Hauts de France. En éliminant les intermédiaires, le consommateur bénéficie de produits frais dont la traçabilité est 100% transparente. Le point fort du circuit-court réside aussi dans la rémunération au prix juste des producteurs. 

Les produits locaux : Une habitude de demain ?

Les offres sont multiples autour de la demande de produits locaux : vente directe sur l’exploitation, tournées de distribution, marchés…La vente en ligne de produits issus de l’agriculture locale s’inscrit totalement dans ce courant qui tend à se démocratiser. En créant une nouvelle dynamique de consommation, les français s’offrent le droit d’acheter différemment. Le circuit-court permet une transparence totale au niveau du tarif et de la rémunération. Les consommateurs savent désormais que les produits locaux ne coûtent pas forcément plus cher et ils sont prêts à payer le juste prix pour des aliments de qualité. Il semble donc que l’achat de produits locaux sur internet , largement plébiscité pendant la crise, a de beaux jours devant lui.

Cuisiner et apprécier la Joue de bœuf en daube

 

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La joue de bœuf en daube est un plat qui surprend, tant gustativement par sa riche combinaison de saveurs complexes que par son aspect rouge profond. Pour faire de ce plat d’hiver un mets accueillant et réconfortant, avoir des ingrédients de qualité est tout aussi important que leur préparation. Suivez nos conseils pour faire de ce plat votre atout.

La joue de bœuf

L’une des coupes de bœuf les moins chères et les meilleures, cette viande est dérivée des muscles des joues de la vache. Le bœuf faisant souvent travailler sa mâchoire, la joue de bœuf est à l’origine une pièce ferme, tout le contraire d’un filet qui lui est de nature plus tendre.

Il y a deux façons de préparer la joue de bœuf : la faire bouillir ou la braiser. Sachez que pour cuisiner ce genre de pièce, une cuisson prolongée est préférable, car cela lui donne une texture délicate et fondante. Cette texture est atteinte lorsque le collagène présent dans la viande se met à gélifier après un temps de cuisson étendu. Cuisiner avec des aliments mijotés est donc une excellente façon d’utiliser la joue de bœuf, cela lui permet d’absorber lentement mais sûrement les saveurs succulentes du vin et des épices.

La sélection du vin

Pour une daube, il n’y a aucun secret, c’est le vin rouge qui l’emporte sur ses concurrents !

Les vins qui perdent de leur qualité au fil du temps sont, en général, de simples vins de table. Ils s’apparentent aux vins que nous consommons tous les jours, ne se conservent pas longtemps et ne sont pas appropriés si vous voulez exploiter le potentiel de votre plat.
En revanche, les vins de qualité supérieure, en fonction de leur origine et de leur type, peuvent être conservés pendant des années et se bonifient avec le temps.
Par exemple, un vin de 1972 aura eu tout le temps d’atteindre son plateau de qualité optimal et pourra exprimer toute la panoplie de saveurs qui convient à la joue de bœuf.

Liste des Ingrédients (pour 4 personnes)

 

  • 200g de joue de boeuf
  • 40cl de vin rouge
  • 3 oignons
  • 3 gousses d’ail
  • 4 tomates
  • 3 carottes
  • 50g de beurre
  • gros sel
  • poivre
  • 2 cuillères à soupe de vinaigre
  • 2 cuillères à soupe d’huile d’olive
  • 1 bouquet garni

 

La recette 

    Avant la cuisson

Comme pour la plupart des recettes à base de bœuf, il faut sortir la viande à l’avance avant de la cuisiner. Déposez la joue de bœuf dans de l’eau avec votre vinaigre et du gros sel pendant heure sans la chauffer.

    Se préparer

Émincez vos oignons et faites-les fondre dans le beurre pendant 15 minutes. Ajoutez ensuite les carottes et tomates coupées en quartiers. Poursuivez la cuisson pendant une dizaine de minutes.

    La cuisson

Emparez-vous d’une cocotte, puis égouttez la viande de votre préparation et faites-la revenir dans l’huile quelques minutes. Salez, poivrez. Faites chauffer votre vin dans un récipient à part et flambez-le. Une fois à température désirée, versez-le généreusement sur votre joue de bœuf dans la cocotte.

Astuce : À l’aide d’une cuillère, versez continuellement le vin cuisant dans votre cocotte sur la viande pour l’aider à s’emparer de la saveur de ce dernier. Faire ce geste pendant la durée de votre cuisson augmentera la qualité de votre daube.

    Les saveurs

Ajoutez désormais l’ail ainsi que le bouquet garni. N’hésitez pas à assaisonner en sel et en poivre. Laissez ensuite mijoter pendant 3 heures à feu doux.

 

Votre joue de bœuf est enfin prête, vous pouvez passer à la dégustation. Il n’y a plus qu’à apprécier les saveurs qui se dégagent de votre cocotte et à servir.

Strudel aux pommes et aux noix

Spécialité pâtissière d’Autriche, et plus particulièrement d’Europe centrale, le strudel aux pommes est apprécié en automne et en hiver surtout lors des festivités de Noël. Mais on peut tout à fait le déguster lors d’un goûter réconfortant, accompagné d’une boisson chaude pour mieux l’apprécier. Aussi appelé apfelstrudel, le strudel aux pommes s’apparente au fameux chausson aux pommes, mais celui-ci contient de la cannelle dans sa recette traditionnelle.

Le strudel aux pommes

Le strudel est une pâtisserie parfumée à la cannelle qui se confectionne en deux étapes avec la préparation de la pâte et la préparation de la garniture.

Dans la recette traditionnelle, il possède plusieurs couches de pâte phyllo qui sont beurrées au pinceau. La pâte phyllo peut être remplacée par une pâte feuilletée ou brisée. De plus, on peut utiliser de la farine de pain azyme pour faire la pâte soi-même.

Cette pâte entoure une garniture composée d’un mélange de pommes hachées accompagnées de fruits secs comme des noix, des raisins ou des amandes. Ce pliage forme un cylindre qui sera doré au four.

La préparation est longue et délicate, elle implique de la patience et un savoir-faire, surtout si vous souhaitez faire la pâte vous-même.

La recette de strudel aux pommes et aux noix

Pour faire ressortir le meilleur de cette recette, nous optons pour la pomme golden, car elle est beaucoup plus riche en goût. De plus, sa période de récolte s’étale sur l’année. Nous avons fait le choix pour la recette d’une pâte feuilletée pour son côté aussi léger que croustillant.

Cette recette de strudel aux pommes et aux noix est facile à réaliser.

Les ingrédients à préparer pour ce strudel revisité :

  • 1 pâte feuilletée
  • 3 pommes golden
  • 50 g d’amandes
  • 50 g de cerneaux de noix
  • Une pincée de cannelle
  • 2 cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 1 œuf
  • 10 g de sucre glace

 

Préparation :

  • Préchauffez le four à 190°C ou au thermostat 6.
  • Rincez les pommes golden à l’eau et pelez-les.
  • Taillez les pommes en fines lamelles.
  • Concassez les amandes à l’aide d’un pilon ou avec un couteau.
  • Dans un saladier, mélangez les lamelles de pommes avec le sucre vanillé, la cannelle, les noix préalablement écrasées et grillées, la crème fraîche et les amandes.
  • Déroulez la pâte feuilletée sur une surface plane.
  • Versez la préparation de la garniture au centre de la pâte, en formant un rectangle et en laissant environ 2 cm d’espace le long des bords.
  • Taillez des bandes de part et d’autre à l’aide d’un couteau. Rabattez ces bandes en les croisant sur le dessus.
  • Dorez au jaune d’œuf et enfournez pendant 25 min.
  • À la sortie du four, saupoudrez le strudel de sucre glace.
  • Laissez refroidir 30 min avant de déguster.

Le strudel est meilleur lorsqu’il est encore chaud, mais il peut également être dégusté tiède. Il se conserve un jour à température ambiante pour ne pas que la garniture s’abîme. Vous pouvez ajouter une boule de glace vanille ou une cuillère de crème fraîche épaisse avec le strudel pour un côté plus gourmand.

 

Votre strudel aux pommes et aux noix est prêt à être dégusté !

Mijoté de bœuf maturé à la bière

Le mijoté de bœuf est un mets typique, très apprécié en automne. Dans notre recette, vous aurez besoin d’une côte de bœuf maturé. Il faudra la sélectionner avec soin, afin de donner un goût unique et profond au plat. L’ajout de bière à cette préparation riche renforce, tout en subtilité, le parfum prononcé de la viande. Attention, le mijoté de bœuf demande une cuisson comprise entre 8 et 10 heures, prévoyez bien à l’avance la concoction de cette recette !

Le goût parfumé de la côte de bœuf maturé bio

Pour le mijoté de bœuf à la bière, pas question d’acheter votre viande au supermarché ! Rendez-vous chez le boucher, afin de sélectionner une belle côte de bœuf. Pas n’importe quel bœuf. Ici, il vous faudra une viande maturée, bio si possible. La maturation de cette viande en fait un mets de grande qualité, au goût prononcé. Une côte de bœuf maturé bio aura passé en moyenne six semaines en maturation à une température comprise entre 1 et 3 °C.

Dans ces conditions, la viande sèche et se colore, pour obtenir cette robe foncée que les amateurs de bœuf connaissent bien. C’est ce procédé et cette coloration qui libèrent les arômes de la viande. Le choix de la côte n’est pas non plus un hasard. Il vous faut une partie tendre et moelleuse, qui résiste à la cuisson. Choisissez une côte épaisse de 4 à 8 cm. Vous pourrez tailler de beaux dés de bœuf, qui révéleront leur goût dans la sauce.

Le choix de la bière dans cette recette au bœuf maturé

Le mijoté de bœuf se prépare traditionnellement avec une bière brune. L’amertume de ce breuvage ajoute à la puissance du bœuf maturé. Choisissez notre bière brune fabriquée avec du malt caramélisé et torréfié. Vous avez besoin de ce goût léger de fruits noirs dans la préparation de la recette.

Nos bières sont artisanales et brassées en Centre-Val de Loire. L’Eurélienne brune est médaillée d’or de l’International Challenge 2021, vous promettant un plat de bœuf de qualité. La sauce épaissie à la bière viendra enrober votre viande pour la parfumer.

Ingrédients et préparation du mijoté de bœuf à la bière

Pour notre mijoté de bœuf maturé à la bière, pour 4 personnes, il vous faut :

  • 33 cl de bière brune,
  • 1,5 kg de côtes de bœuf maturé bio,
  • 3 oignons blancs,
  • 2 c.à.s de moutarde de Dijon,
  • 2 c.à.s de concentré de tomates,
  • 2 c.à.s de cassonade ou sucre brun,
  • 3 c.à.s  de farine,
  • 2 ou 3 feuilles de laurier,
  • 2 c.à.c de thym,
  • 1 cube de bouillon de bœuf,
  • 125 ml d’eau froide,
  • sel et poivre.

Pour la préparation, il vous faut une grande marmite, un autocuiseur ou une mijoteuse. Commencez par couper les oignons en quartiers et déposez-les au fond de votre autocuiseur. Retirez ensuite l’os de votre côte de bœuf et coupez-la en dés de 4 à 5 cm d’épaisseur. Ajoutez-les à la marmite avec les feuilles de laurier.

Versez votre bière brune dans un bol à part, puis incorporez dans le liquide la moutarde, le concentré de tomates, la cassonade, le cube de bouillon et le thym. Mélangez pour obtenir un rendu homogène, salez et poivrez selon vos goûts. N’hésitez pas à goûter pour ajuster les épices. Versez ce mélange dans la mijoteuse, sur le bœuf. Couvrez votre appareil et faites cuire à feu doux pendant 8 à 10 heures. Au bout de 8 heures, goûtez la viande et la sauce. Vous pouvez modifier l’assaisonnement. Si la chair n’est pas encore assez tendre, il est possible de laisser cuire encore 1 ou 2 heures.

À la fin de la cuisson, retirez la viande et les oignons du plat, mettez-les de côté. Transvasez ensuite la sauce à la bière dans une casserole. Ajoutez-y la farine et l’eau et portez à ébullition. Touillez jusqu’à obtenir une sauce épaisse. Ne laissez pas trop longtemps ! Dès que la sauce prend, retirez-la du feu et versez-la sur votre bœuf maturé et vos oignons. Servez avec des pommes de terre braisées ou des petits légumes de saison rôtis et savourez !

Gâteau aux pommes et aux noix

L’automne est là et, comme d’habitude, le retour de la pluie conjugué à la baisse des températures ne manque pas d’avoir un impact sur votre moral… Mais alors, comment lutter face au spleen propre à cette saison durant laquelle les feuilles mortes viennent tapisser le sol ? Quelque chose nous dit qu’une généreuse part d’un gâteau aux pommes et aux noix, encore chaude, pourrait faire l’affaire… Si cette perspective vous emballe, dites-vous qu’une fois vos manches retroussées, il ne vous faudra qu’environ une heure et demie pour vous vous délecter du fruit de votre labeur, en regardant la pluie tomber au-dehors…

Le fondant de la pomme Bertanne :

Identifiable grâce à sa peau rugueuse et à sa couleur marron, la pomme Bertanne est une variété de pomme qu’on doit au croisement de la Golden et de la Reinette Grise du Canada. Petite par son calibre, mais grande par la dimension qu’elle prend quand on la goûte, elle est délicatement acidulée et peut se consommer crue, même si elle ne se dévoile entièrement que si vous la passez au four… Sa chair fondra en effet à la cuisson, qui la rendra plus facile à manger tout en mettant en exergue les multiples arômes qu’elle renferme. Vous ne savez pas où vous en procurer ou vous craignez que la qualité ne soit pas au rendez-vous ? Il se trouve que la pomme Bertanne est la spécialité des Martineau, dont la ferme se situe à Chenu, dans le département de la Sarthe.

Les noix, un trésor pour la santé :

Parmi tous les fruits à coque disponibles à la consommation, c’est la noix qui arrive (très largement) en tête en termes de vertus pour la santé… Naturellement riche en oligoéléments, le fruit à coque peut également se targuer d’être une source conséquente de vitamines, de fibres et d’acides gras essentiels. Tous ses bienfaits, avec également une faible teneur en sucre, en font une alliée de taille en matière de digestion et de prévention des troubles cardio-vasculaires, du diabète, de l’hypertension artérielle et du cholestérol… Rien que ça. Cerise sur le gâteau, il semblerait qu’une poignée de noix par jour réduirait de manière conséquente les risques de contracter la maladie d’Alzheimer. Pour être sûr de leur qualité, n’hésitez pas à vous procurer vos noix, directement chez un producteur.

La recette du gâteau aux pommes et aux noix :

Pour un gâteau réussi, il vous faudra, pour 4 personnes :

  •         100g de farine
  •         2 œufs
  •         ½ sachet de levure
  •         Des cerneaux de noix (dont la quantité dépendra des goûts de chacun)
  •         Une généreuse noisette de beurre (pour votre moule)
  •         100g de sucre
  •         1 sachet de sucre vanillé
  •         4 ou 5 pommes Bertanne
  •         25g de tahini

 

  1.       Préchauffez votre four à 180°C (thermostat 6)
  2.       Mélangez la levure, le sucre vanillé, les œufs, la farine et le tahini jusqu’à obtenir une texture lisse et onctueuse.
  3.       Coupez les pommes Bertanne en morceaux réguliers, de taille moyenne, puis ajoutez-les à votre préparation.
  4.       Dans un moule adapté et préalablement beurré, versez votre préparation.
  5.       Enfournez pendant 15 minutes.
  6.       Sortez rapidement votre gâteau du four et disposez vos cerneaux de noix à sa surface.
  7.       Enfournez de nouveau, pendant une durée de 15 à 20 minutes. Contrôlez la cuisson de votre gâteau à l’aide d’un couteau, vers la fin de celle-ci.

C’EST PRÊT : BON APPÉTIT !

Pour encore plus de gourmandise, arrosez votre part de gâteau d’un filet de miel avant la dégustation, et accompagnez-la d’une boule de glace à la vanille si vous souhaitez pousser le plaisir encore plus loin…

Recette de Coq au vin

Cette recette de grand-mère est réputée comme l’une des meilleures recettes typiquement françaises. Il est possible de la réaliser aussi bien avec du vin blanc, qu’avec du vin jaune ou du vin rouge.

Pour cette recette, nous avons choisi de privilégier la recette traditionnelle au vin rouge. Et surtout, pensez à bien choisir votre coq. Il est notamment conseillé de prendre un poulet fermier pour obtenir une viande de qualité et très savoureuse.

La recette

Ce plat du terroir est un must-have à déguster en famille. Pour l’accompagnement, vous pouvez choisir des pâtes ou du riz pour mélanger à la sauce. Concernant le choix du vin, un vin rouge sec est idéal pour cuire la volaille.

Ingrédients :

–       Un poulet de 2,5 kg

–       2 gousses d’ail

–       24 petits oignons

–       200g de lardons

–       200g de champignons de Paris

–       1 litre de vin rouge

–       80g de beurre

–       1 cuillère à soupe de farine

–       1 bouquet garni

–       1 verre de liqueur de Cognac (dans l’idéal)

–       Huile, sel et poivre pour l’assaisonnement

 

Les étapes à suivre :

Pour commencer, il faut découper le coq en morceaux. Faites des morceaux de taille moyenne.

 

Dans un saladier, préparez la marinade en mélangeant le vin, l’huile, le poivre, le contenu du bouquet garni (persil, laurier, thym), ainsi que l’ail qu’il faudra concasser au préalable.

Pour que votre poulet ait beaucoup plus de goût, faites-le mariner longtemps. Il est habituellement préconisé dans cette recette de faire mariner le coq pendant 12 heures. C’est ce qui donnera plus de goût au plat.

Il va falloir ensuite préparer la sauce. Pour ce faire, vous allez devoir éplucher et émincer vos oignons. Par la suite, écrasez l’ail. Pour ce qui est des lardons, il faudra les faire cuire pendant 2 minutes dans de l’eau bouillante. Maintenant que vous avez tous les ingrédients de prêts, mélangez de l’huile et du beurre pour y faire dorer vos lardons et vos oignons. Une fois qu’ils ont pris une belle couleur, vous pouvez les retirer. Il va falloir à présent faire dorer les morceaux de coq, et ce, de chaque côté.

Videz le gras qui a servi à faire griller et remettez tous les aliments : poulet, lardons, oignons. Ajoutez également le Cognac pour flamber le tout. Une fois que les flammes se sont éteintes, ajoutez le contenu de la marinade (vin rouge, bouquet garni et ail). Faites mijoter à feu doux pendant une heure.

Profitez-en pour découper en lamelles fines vos champignons de Paris. Par la suite, faites-les sauter à la poêle avant de les ajouter à la cocotte. Comptez encore 20 minutes de cuisson avec les champignons.

Ceux qui le souhaitent peuvent ajouter un peu de gras en préparant un beurre manié avec de la farine et le reste du beurre. Il vous faudra le délayer avec un peu de sauce chaude. Une fois que tous les grumeaux ont été réduits, vous pouvez l’ajouter à la cocotte. Comptez encore environ 5 minutes de cuisson, et profitez de ce moment pour ajuster l’assaisonnement.

À servir très chaud !

Quelques alternatives

Il est possible de remplacer le Cognac par une autre liqueur comme l’Armagnac ou le Schnaps. Historiquement, il s’agissait de l’alcool local qui était utilisé, généralement produit dans la région.

De même, pour le vin de la marinade, il est possible d’utiliser du vin blanc ou du vin jaune, comme spécifié dans l’introduction. La recette reste la même ! Veillez toutefois à choisir un vin assez fort pour apporter plus de goût à la viande.

Les éleveurs français se digitalisent

Dans notre ère du mieux-vivre, mieux manger est devenu une priorité ! Se targuer d’acheter de la viande direct producteur reste encore rare, voire exceptionnel. Il existe pourtant une solution permettant de répartir équitablement les richesses agricoles du paysage local français.


Le développement des AMAP et des marchés producteurs en direct fonctionne efficacement, mais pas pour tout le monde. Pour ceux pris dans le tourbillon de la vie familiale et professionnelle, cela peut s’avérer être un casse-tête, par manque de temps ou à cause de l’éloignement géographique. Aujourd’hui, si on prend en compte toutes les contraintes de chacun, il est clairement notable qu’un déséquilibre existe au niveau des différents circuits d’approvisionnement.

Achat et vente en direct via une plateforme de mise en relation

Avec l’accès à la digitalisation, les éleveurs ont la possibilité de mettre en avant leur travail. Ils composent eux-mêmes leur vitrine digitale afin de valoriser leurs produits. La vente directe à travers la plateforme manger-francais.com offre aux consommateurs de l’Hexagone un large choix de produits alimentaires de qualité et dont la traçabilité est claire. Le site propose un véritable annuaire des producteurs locaux et facilite les recherches de produits alimentaires français de toutes les régions. L’agence de communication agroalimentaire qui gère le site MANGER FRANÇAIS® équipe les élevages et exploitation française en outils digitaux. 

Sélection des produits, sélection de l’éleveur

La sélection des éleveurs français d’un site tel que manger-francais.com se fait principalement sur des critères de qualité. Les producteurs locaux assurent la traçabilité et l’origine française des denrées élaborées ou transformées directement au sein de leurs exploitations et fermes. Il existe actuellement un catalogue complet pour varier les plaisirs avec la certitude de manger français : viandes, poissons, fruits et légumes, lait, miels et spiritueux locaux. Ainsi choisir un éleveur tel que Natura Bœuf, producteur de bœuf haut de gamme est la garantie de connaître l’éleveur, l’exploitation elle-même et son mode de fonctionnement comme le fourrage donné aux bêtes. L’éleveur se verra ainsi mis en avant grâce au référencement naturel de ses produits en ligne. C’est une nouvelle façon d’apprivoiser les clients, en créant une relation de confiance.

La composition du panier, un enjeu pour l’avenir

Les éleveurs d’aujourd’hui ont la clé pour vendre en direct au consommateur qui n’avait pas connaissance du marché agroalimentaire se jouant près de chez lui. Ils doivent assurer une gestion digitalisée de leurs stocks et minimiser les marges intermédiaires tout en s’ouvrant au marché national.

En se digitalisant, les éleveurs français ont su se mettre à la page du métier et du monde qui les entoure. Ils ont opéré la transformation numérique que l’on attendait d’eux pour améliorer leur cœur de métier. L’enjeu pour eux n’étant pas seulement la gestion d’une exploitation agricole, mais aussi le savoir-faire numérique, le développement logistique et le contact direct auprès des consommateurs. 

Natura Bœuf en est le parfait exemple et sa pérennité un gage de réussite. Soutenir leur production, c’est également soutenir l’économie locale.

La vente en ligne se révèle être la clé du retour aux valeurs agricoles d’antan et au bon développement de l’agriculture. Il faut retenir qu’aujourd’hui acheter directement auprès d’un producteur français, c’est participer à l’évolution des habitudes de consommation en bénéficiant d’un produit de haute qualité et en rétribuant directement le vendeur.

Réapprendre à manger passera par de nouvelles habitudes de vie, de nouveaux créneaux de commande (en ligne) pour un gain de temps dans le quotidien du consommateur et des éleveurs qui cherchent un meilleur mode de vie. 

La France est aussi un pays de whisky

Le mot whisky évoque instantanément les highlands écossais ou les plaines du Connemara, verdoyants et inlassablement battus par les vents. Et pourtant, la France est aussi un pays de whisky. Plutôt que de vous emmener dans une lointaine distillerie anglo-saxonne, nous vous invitons aujourd’hui à découvrir la dégustation de whisky français ! Suivez le guide…

Le développement de la production de whisky en France

La France est associée dans le monde entier au vin et au champagne, mais nos producteurs ont plus d’imagination que nous ne pourrions le soupçonner. Voilà près de vingt ans qu’ils ont décidé de rivaliser avec leurs concurrents d’outre-Manche en se lançant dans la production de whisky français

La première distillerie de whisky français a vu le jour en 1984, à Lannion, dans les Côtes d’Armor, mais il a fallu attendre le début des années 2000 pour constater l’essor de cette nouvelle production. Le résultat est spectaculaire : en 2004, la France comptait cinq distilleries, aujourd’hui, elles sont 90 ! Excepté le sud-est de la France, toutes les régions, y compris la Corse, possèdent leur distillerie dans laquelle vous pouvez déguster un whisky produit localement.

La France ne possède pas encore de véritable tradition de whisky, mais nous maîtrisons le savoir-faire de la culture des céréales (et de l’orge en particulier), de la distillation des eaux-de-vie et de la fabrication des fûts pour le vieillissement. Or, que faut-il pour produire du whisky ? Des céréales, des alambics et des fûts.

Les producteurs pionniers gagnent du terrain et se sont même organisés en créant un syndicat professionnel en mai 2016 : la Fédération du Whisky de France.

L’excellence de la production de whisky français

Au vu du patrimoine viticole français, nous pouvons faire confiance à nos producteurs pour concevoir des produits dignes de la création d’une œnologie consacrée au whisky. Ils savent comment élaborer un whisky français de qualité, tout en respectant le règlement européen pointilleux.

Pour mériter l’appellation whisky, les règles sont les suivantes : la base doit être constituée d’une eau-de-vie de bière, vieillie durant trois ans sous bois et embouteillée avec un minimum d’alcool à 40°. Comme pour le Scotch ou l’Irish, vous avez le choix entre le blended ou le single malt.

Où trouver le whisky français

Les distilleries étant réparties sur toute la France, vous voilà libre de goûter les spécialités régionales. Si vous vous rapprochez de la Fédération du Whisky de France basée dans la capitale, vous pouvez tester les différents millésimes, avec une dégustation de whisky Paris

Vous pouvez aussi vous lancer dans le tour de France des distilleries, en commençant par la Bretagne qui est à ce jour le haut lieu du whisky français, et l’Alsace qui la talonne. Chaque région possède d’ailleurs sa propre IGP (Indication Géographique Protégée) depuis 2015.

Si vous vous intéressez au whisky alsacien, sachez qu’il est exclusivement produit à base d’orge maltée. L’adjonction de sucres, colorants ou tout autre produit chimique est strictement prohibée. 

Pour le whisky breton, l’orge peut être maltée ou non, mais l’ajout de sucre demeure interdit. Seul le vieillissement en fût de chêne est autorisé.

Nous vous invitons à découvrir les spécificités des producteurs français qui mettent leur savoir-faire au service du whisky français. Consommer français, c’est assurer l’avenir de nos régions en pérennisant notre agriculture.

Lorsque la qualité est au rendez-vous, il n’est pas besoin d’aller chercher ailleurs !